Piratenmuseum in Madagaskar                                                                     ......................
 
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Echo und Presseberichte
 

Musée: L’épopée des écumeurs des mers
 
Deux petites salles situées au 4è étage de l’immeuble Priori à Tsaralalana proposent au visiteur d’offrir un voyage sulfureux dans le monde de la piraterie à Madagascar. L’île Sainte-Marie est au centre de cette histoire de la flibusterie, entre le XVIè et le XIXè siècle, dans les mers du Sud.

 
 

Artikel der madagassischen Tageszeitung l'Express 
vom 20. Dezember 2008

Sainte-Marie est située sur deux importantes routes commerciales du XVIIè siècle, celle de la mer Rouge et celle de l’océan Indien. A l’époque déjà, la population y était accueillante, la nourriture abondante et aucune puissance européenne ne tenait l’île.
La proche région devint au cours du siècle particulièrement prisée des pirates alors que les Caraïbes, jusque alors lieu de regroupement privilégié de la flibuste internationale, diminuait en popularité.
Les allées et venues des galions espagnols chargés de trésors se faisaient plus rares dans les Caraïbes. Sous le contrôle des Français, l’Île de la Tortue devenait, peu à peu, un port tranquille et fréquentable. D’autre part, l’affluence des boucaniers à Port-Royal, autrefois place forte, ne s’est pas relevé pas du tremblement de terre jamaïcain de 1692. Plus généralement, les nations européennes ne tolérant plus la piraterie, ont encouragé la chasse aux pirates par leur patrouilles navales dans les eaux caribéennes.
Aux alentours de 1700, l’île Sainte-Marie devint le port d’attache d’une vingtaine de vaisseaux et le lieu d’habitation d’un millier de forbans.

Encadré
Le cimetière des Pirates

Sur un promontoire accessible à marée basse et faisant face à l'Ile aux Forbans, un verdoyant cimetière est le lieu de repos éternel des aventuriers des mers du Sud. A l’entrée de ce lieu en ruines, sur la première des tombes, une pièce de monnaie et quelques bonbons sont les dernières offrandes des guides locaux faites pour s’excuser des visites.
L’une des pierres tombales porte l’emblème bien connu, un crâne et deux tibias croisés. Cette presqu’île est en effet la sépulture de pirates, de hors-la-loi, de fonctionnaires des colonies et de forçats étrangers.
On y découvre aussi de nombreuses tombes de marins et trafiquants, dont certaines datent du début du XVIIIe siècle. Ici, un capitaine semble avoir été enterré débout, là, un matelot s'est fait graver une épitaphe insolite par son meilleur ami…
Juliano Randrianja; Date : 29-12-2008

 

Musée. Les pirates de Madagascar
Non loin des voies maritimes où transitaient des navires revenant des Indes, les cales débordantes de richesses, l’île Sainte-Marie, pourvue de baies et de criques protégées des tempêtes et abondant en fruits et en eau douce, devint une base populaire pour les pirates au long cours du XVIIe au XVIIIe siècle. L'île aux Forbans, située au coeur de la baie d'Ambodifotatra la capitale de Sainte-Marie, verra séjourner des figures légendaires de la piraterie telles que : John Avery, Christophe Condent, Thomas Tew, William Kidd, et Olivier Le Vasseur.

Thomas Tew
Thomas Tew débarqua à Madagascar en 1693, muni d’une lettre de marque de la reine d’Angleterre. Il fut reçu avec tant d’honneur par la reine locale Antavaratra Rahena qu’un enfant naquît de leur rencontre. Cet enfant «mulâtre» (métis), nommé Ratsimilaho, fut plus tard envoyé en Angleterre pour recevoir une éducation.
A son retour Ratsimilaho succéda à sa mère et unit les tribus de la côte est en un seul peuple qu’il appela les «Betsimisaraka» : «Les nombreux qui ne se séparent pas». Les descendants de Ratsimilaho furent appelés les Zana-Malata, les «enfants des mulâtres».
Thomas Tew n’était pas en réalité le corsaire anglais qu’il se disait être. Au moment où il ancra son navire de 70 tonnes, l’Amity, à Sainte Marie en 1693, Tew était déjà un pirate. Bien qu’anglais de nationalité, il venait de Newport dans le Rhodes Island sur la côte est américaine. Sa lettre de marque qui lui avait été délivrée par un gouverneur des Bermudes l’autorisait à attaquer les vaisseaux français. Ce qu’il ne fit jamais. C’est plutôt en abordant des bateaux anglais et hollandais de la compagnie des indes orientales dans l’océan Indien qu’il amassa un butin considérable. Il contribua a propulser Sainte Marie au premier rang des îles de fortune.
Le butin du pirate Tew était déjà évalué en 1697 à plus de 100 000 livres sterlings en or, pierres précieuses, ivoire et argent.

Le Capitaine Kidd
En 1695, désireux de commander un navire à la hauteur de ses aspirations, le capitaine William Kidd contracta en Angleterre avec le futur gouverneur de New York, Richard de Bellomontk, pour le commandement d’un fier navire corsaire de 34 canons, L’Adventure Galley.
Kidd arriva à New York sur un navire en sous effectif important. Comble de malchance, un blocus défensif qui menaçait alors de frapper New York (pour des raisons militaires et géopolitiques) contraint le capitaine à enrôler hâtivement pour reprendre promptement la mer avant la fermeture imminente du port.
Avec un équipage composé par une majorité de forbans, Kidd appareilla pour un nouveau paradis nommé Madagascar.
C’est certainement à Sainte-Marie, sous la pression de cet équipage attisé par un vent de liberté et la promesse de gains faramineux, que le capitaine Kidd décida de devenir pirate. Il fut officiellement catégorisé comme tel, en janvier 1698 par la Compagnie des Indes Orientales, après qu’il eut fait main basse sur l’un de leurs gros navires marchands.
Misant sur une probable amnistie, Kidd choisit de cacher son butin, de couler l’Adventure Galley dans le port de Sainte-Marie et de revenir à New York. Il fût alors arrêté puis jeté en prison pour finir pendu, un an plus tard, en mars 1701.

Olivier Le Vasseur
Surnommé « la buse » en raison de sa rapidité d’attaque, Olivier Le Vasseur est né à Calais aux alentours de 1680.
C’est en association avec le pirate Taylor que Le Vasseur s’empara en 1721 de la Vierge du Cap, un magnifique vaisseau portugais doté de 72 canons alors en réparation dans le port de Saint-Denis de La Réunion pour avoir essuyé une tempête.
La prise contenait des objets d’une inestimable valeur : cassettes de pierres précieuses et de bijoux, rivières de diamants et perles, lingots d'or et d'argent, meubles précieux, tissus, vases sacrés et la crosse d'or de Goa constellée de rubis qui devait peser plusieurs dizaines de kilos. La liberté des passagers de marque : le comte Ericeira ; vice-roi des Indes et l’archevêque de Goa, fût achetée par le gouverneur de Saint-Denis. La Vierge du Cap une fois radoubée et remise à neuf, fût rebaptisée le Victorieux par les deux pirates associés.
Par crainte d’un retournement de situation, les deux hors-la-loi choisirent alors de prendre une confortable retraite : Taylor aux Antilles et Le Vasseur à l’île Sainte-Marie.
Depuis près de 280 ans, le trésor de « la buse », estimé à plus de cinq milliards d’euros, demeure toujours caché.
En 1729, le capitaine d’Hermitte, commandant le bateau La Méduse pour la Compagnie des Indes, reconnut le recherché « la buse» à son bord, alors que celui-ci offrait ses services de pilote dans la baie d’Antongil. Il fut immédiatement arrêté, emmené à Saint-Paul de La Réunion où il fut jugé. Olivier Le Vasseur fut ainsi pendu haut et court pour piraterie le 7 juillet 1730 à L’île de La Réunion. (Express, 29-12-2008)
 

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